• TOUT SAVOIR SUR L'AIRSOFT

    L’association SMAT a pour but d’organiser des parties d' « airsoft » dans un esprit sportif et ludique autour de jeux de rôle.

    La convivialité, le respect entre joueurs est de mise.

     

    L'airsoft est une activité de loisir légale, la vente des répliques est strictement réservée aux personnes majeures. Ce jeu oppose en général deux équipes dont les joueurs sont munis d'un masque ou de lunettes de protection (obligatoires) et d’une réplique d’arme propulsant par gaz ou air comprimé des billes de 6 mm ou 8 mm en plastique, parfois en rafale. En France, c'est le décret n° 99-240 du 24 mars 1999 (texte) qui réglemente la commercialisation des répliques d'armes à feu développant une énergie en sortie de bouche supérieure à 0,08 joule et inférieure ou égale à 2 joules. Les projectiles utilisés ne contiennent pas de peinture et le jeu repose donc uniquement sur le fair-play. Il existe plusieurs types de scénarios pratiqués couramment comme la capture de drapeau, le deathmatch en équipe ou encore la protection de VIP.

    Contrairement aux idées reçues, les lanceurs de type airsoft développent une moins forte puissance que les lanceurs de paintball (plus connu) grâce à la faible masse des billes. Les deux activités ont généralement un but ludique, marquées par une approche de réalisme militaire, une impression que la grande majorité des joueurs ne veulent pas donner. La différence réside surtout dans les tenues vestimentaires camouflées que portent les airsofteurs et les lieux de jeu. Le Paintball se pratique habituellement sur des terrains de sport équipés d'obstacles gonflables, l'airsoft se pratique sur des terrains privés de type naturel ou urbain.

    L’airsoft est possible dans la plupart des pays, cependant la législation n'est pas forcément la même partout. Par exemple l’Allemagne interdit les répliques automatiques (tirant en rafales), tandis que l’Indonésie interdit tout simplement cette activité.

     

    Interdiction des armes à feu au Japon

    Après la fin de la Seconde Guerre mondiale le Japon avec sa nouvelle constitution règlemente la possession des armes à feu pour la population civile. La règlementation est tellement stricte qu'il est pour ainsi dire impossible d'avoir une arme a feu chez soi et encore moins une arme de guerre dans un but de collection, y compris les armes neutralisées, qui sont au demeurant les plus chères au monde , la neutralisation coutant souvent 5 fois le prix de l'arme en elle-même,

    Or il y a une forte demande de la part des collectionneurs de posséder des armes fussent-elles en plastique par manque de moyen ou par manque d'armes neutralisés.

    A la fin des années 60 apparaissent les répliques d'armes coulées en plastique totalement inertes, spécialement pour la collection. Parfois ces répliques étaient faites en résine et métal avec des partie fonctionnelles comme les vraies. Mais pour respecter la législation, ces répliques d'armes étaient conçues et modifiées afin qu'il soit impossible de tirer à balles réelles.

    Les premières répliques fonctionnelles

    Vers le milieu des années 70 et en respectant les lois japonaises, imposant l'impossibilité de transformation d'un objet en arme a feu, des techniciens et ingénieurs débutent la transformation, voire la fabrication, de ces répliques d'armes inertes en répliques d'armes pouvant tirer des projectiles, non dangereux, le tout utilisant de l'air comprimé. Le choix se porte alors immédiatement sur les billes de 6 millimètres.

    A cause de la loi japonaise ces "lanceurs" ne peuvent pas développer plus de 2 joules en sortie de canon.

    Au vu de l'engouement de certains pour beaucoup de ces "lanceurs répliques d'armes", qui ont les mêmes fonctionnalités que les vrais armes, des jeux opposants 2 équipes voient le jour sous le nom de Survival Game ou Wargame.

    Les répliques prennent alors le nom d'airsoft guns.

    Des ingénieurs fort connus encore aujourd'hui sont issus de cette époque, tel Tanio Kobayashi.

    Les problèmes des répliques à gaz

    Le problème avec les lanceurs d'époque était l'encombrement des bouteilles à air comprimé utilisées afin de faire tirer les répliques. Parfois des bonbonnes internes sont réalisées dans les répliques voir les chargeurs, améliorant le réalisme. Mais l'utilisation de l'air à haute pression demande beaucoup de sérieux et réserve alors ces répliques à un petit groupe de passionnés.

    L'autre problème de ces répliques étant la portée utile très faible (20 a 30 mètres à 2 joules) obligeant les utilisateurs à augmenter les puissances au-delà des 2 joules règlementaires. À la fin des années 80 toutes les répliques airsoft fonctionnent au gaz basse pression (10 bars) ou à l'air comprimé.

    L'arrivée des répliques électriques

    Tokyo Marui société Japonaise alors spécialisé dans le modélisme bas de gamme, tente sa chance sur le secteur de l'airsoft en produisant alors des répliques d'armes utilisant la technologie des voitures électriques télécommandées. L'air comprimé est fourni alors par un piston poussé par un ressort qui est armé grâce à une boite de vitesse qui tire l'énergie mécanique d'une moteur électrique ce dernier est alimenté par un accumulateur. La facilité d'utilisation et d'entretien est telle que c'est le principal déclencheur du succès de l'activité.

    Tokyo Marui qui a commencé avec la fabrication du FAMAS français (réplique très appréciée par une partie de la population des airsofteurs Japonais grâce à son look futuriste et sans pareil). Suivent alors rapidement la gamme des M16A1 et M16 VN (Vietnâm) puis le CAR-15 et le XM 177E2 ainsi que le MP5 pour étendre ensuite sa gamme de produits à plusieurs dizaines de répliques.

    En 1993 Tokyo Marui invente et brevète le Hop-up. Ce système permet d'augmenter la portée des billes sans augmenter la puissance de sortie des ces dernières. Le système s'appuie sur le système Bernoulli et permet grâce a une pièce de caoutchouc de frotter la bille et telle un lift au tennis de la faire "voler".

    En 1999 Classic Army, entreprise domiciliée à Hong Kong lance elle aussi la production de répliques d'airsoft, caractérisées par une plus grande présence d'éléments métalliques comparativement à Tokyo Marui.

    Cette activité souffre d'une réputation de simulacre d'activité paramilitaire, qui est malheureusement parfois justifiée au vu du comportement de certains joueurs. Il faut cependant prendre garde à toute généralisation. Il est en effet possible de jouer de manière beaucoup plus saine et le jeu se révèle alors extraordinairement tactique et un excellent sport d'équipe très riche en interactions. Il présente par ailleurs l'avantage d'être très complet en demandant un large panel de compétences.

    Les équipes françaises tendent aujourd’hui vers une reconnaissance plus officielle en créant des associations loi 1901 souscrivant à des assurances. Internet contribue largement à l’essor de cette discipline et les airsofteurs se rencontrent grâce aux divers forums nationaux ou régionaux.

    Gaz

    Les répliques à gaz se divisent en 3 catégories distinctes :

    • Les GBB (Gaz Blow-Back), Leur principe de fonctionnement repose sur le principe du semi-automatique, chaque pression sur la détente provoque la percussion d'une valve qui va libérer une partie du gaz. Celui-ci va propulser la bille et actionner un bloc pompe qui va avoir pour effet de ramener la culasse en arrière puis en avant au moyen d'un ressort de rappel. Ceci permet l'introduction d'une nouvelle bille dans la chambre de tir. Étant donné leur principe actif (le gaz, souvent un réfrigerant ou un dérivé du propane à l'état liquide), ses performances (puissance notamment) sont fortement influencées par la température ambiante. En effet, en dessous de 0°C ou par faible température, presque aucun GBB ne fonctionne correctement, le gaz n'ayant pas la possibilité de se dilater correctement. Ces répliques peuvent soit tirer en coup par coup (semi-automatique) ou en rafales (automatique) suivant leur type et leur mécanique interne. Les mécanismes GBB ont l'intérêt du réalisme en simulant le recul de la culasse de la réplique. Mais contrairement aux armes réelles, le canon a plutôt tendance à plonger lors du tir (alors qu'il se cabre sur une arme réelle). Cela s'explique par le fait que la quantité de mouvement du projectile est minime. L'effet mécanique du gaz consiste essentiellement à projeter la culasse vers l'arrière, l'effet de recul s'appliquant alors au reste de la réplique et provoquant son pivotement vers l'avant.
    • Les NBB (Non Blow-Back): Le système est simplifié a l'extrême. Ici le gaz ne sert qu'à propulser les billes. La culasse n'étant plus mobile, il en resulte une économie en gaz non négligeable qui permet de tirer beaucoup plus de billes. Le chargement des billes s'effectue par un système mécanique actionné par la détente de la réplique, ce qui explique la relative dureté de la course de détente. Ces répliques ne tirent qu'en semi-automatique, puisque les modes de tir automatique requièrent un mouvement de chargement.
    • Les CO2 : Les répliques utilisant du dioxyde de carbone ou bien de l'air comprimé, notamment certaines répliques automatiques, l'air étant contenu dans des bouteilles similaires à celles employées au paintball (leur capacité se voyant relativement limitée étant donné le mécanisme assez complexe employé). Les répliques à CO2 peuvent avoir une culasse mobile (type GBB). À noter que certaines de ses répliques étaient très puissante (environ 400 fps) et furent souvent interdite en partie d'intérieur (CQB).

    Manuel

    • Les répliques manuelles (dites spring = “à ressort”) : le réarmement est manuel (après chaque tir). Ce principe est utilisé principalement sur les répliques de fusils à pompes et pistolets.
    • Les bolts ou répliques de précision : limités en billes mais ayant une plus grande portée/précision, ils fonctionnent sur le principe des spring mais avec des améliorations notamment au niveau de la qualité du canon de précision. Ils sont relativement peu bruyants, mais leur cadence de tir est limitée et la force employée pour réarmer le ressort à chaque tir augmente proportionnellement à la force du ressort utilisé.

    Électrique

    • Le lanceur automatique (ou AEG, pour Automatic Electric Gun) : ils éjectent les billes en rafales grâce à un système électrique relativement simple : une batterie alimente en énergie un moteur qui entraîne des engrenages qui vont eux-mêmes entraîner un piston qui va comprimer un ressort. Une fois le cycle terminé, les engrenages relâchent le piston qui va comprimer un volume d'air plus ou moins grand suivant le cylindre installé par l'action du ressort (qui va se détendre violemment). Ces répliques permettent une utilisation soutenue et une autonomie assez élevée en fonction de la capacité ainsi que de la puissance de la batterie utilisée. Leur puissance est modifiable par simple changement du ressort, mais le renforcement de nombreuses pièces peut s'avérer nécessaire afin de conserver la fiabilité de la réplique et éviter les casses. Leur principe de fonctionnement s'apparente donc aux répliques spring mais avec l'aide d'un système électrique.

     

    Questions fréquentes

    Est-ce dangereux ?
    L'airsoft n'est pas plus dangereux qu'une autre activité, il suffit de suivre les consignes de sécurité (lunettes de protection adaptées, et si possible masque facial ou protège dent).

    Quelle est la puissance des répliques ?
    L'énergie maximale autorisée pour les projectiles d'une réplique Airsoft est de 2 Joules, mais une réplique de base développe 1 joule, seules les répliques de sniper approchent la limite mais ne doivent pas la dépasser sinon la réplique devient une arme de 7e catégorie.

    À titre de comparaison, en paintball, qui est un style de jeu similaire, les billes de peinture sont projetées avec une énergie comprise entre 10 et 13 Joules. Certes le diamètre et la dureté ne sont pas comparables, cependant la puissance développée est nettement supérieure d'ou la déclaration des lanceurs paintball en 7ème catégorie.

    Les mineurs peuvent-ils le pratiquer ?
    L'airsoft reste une activité réservée aux personnes majeures, concrètement l'utilisation d'une réplique de puissance supérieure à 0,07 joules par un mineur est interdite, l'autorisation parentale ne pouvant également pas subroger à la loi. L'accès aux terrains de jeu doit également être refusé aux mineurs, leur présence au sein d'une activité reglementée peut s'avérer risquée pour les joueurs majeurs en cas d'accidents (poursuites judiciaires, assurances…).

    Distance d'engagement
    L'engagement à bout portant est souvent proscrit dans l'airsoft. Il convient de garder une distance supérieure à 7 mètres (suivant les règles utilisées) entre la réplique et le joueur visé. Les airsofteurs en possession d'une réplique améliorée se doivent d'être responsables de leur utilisation et se donner une distance de sécurité de 20 à 30 mètres suivant les puissances. Dans tous les cas de figure, l'impact d'une bille ne doit pas laisser d'hématome sur la peau. Dans le cas contraire il faut remettre en question soit les distances d'engagement, soit les énergies développées par les répliques suivant la nature du terrain.

    Est-ce douloureux ?
    Le but n'est pas de faire mal et encore moins de blesser. L'énergie d'une bille est comparable au rebondissement d'une balle de tennis lâchée d'un mètre de haut. L'impact est ressenti comme un pincement. La protection des yeux est impérative, cependant le port d'un masque facial total est conseillé, car il se peut qu'une dent casse, mais cela reste très rare. A noter qu'il est tout de même conseillé de tirer à 10 mètres de distance de sa cible afin d'éviter toute blessure. Ceci est surtout valable pour les AEG (répliques fonctionnant à moteur) et étant assez véloces. Note: une bille sortant à un peu plus de 1 joule est capable de percer 4cm de polystyrène ou de s'enfoncer d'un demi millimètre dans du placo platre (mur intérieur de maison)…

    Est-ce légal ?
    Toutes les armes factices ont une puissance inférieure à 2 Joules et ne nécessitent aucune déclaration, elles sont classées dans la catégorie des jouets. Cependant s'agissant de répliques d'armes réelles à l'echelle 1/1, il est interdit d'en faire usage ou de marcher avec une réplique en main en pleine rue.

     

     

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